L’OCCUPATION DE L’ESPACE EN 2030 – Inviter aux interactions humaines
Les enjeux de cette étude, menée pour une commune péri-urbaine, sont de requalifier l’entrée du village en répondant aux limites d’expansions urbaines introduite par la loi ZAN.
Ainsi la réponse apportée est d’introduire une lisière paysagère en créant une mixité dans l’usage des espaces et du bâti avec la volonté de promouvoir les interactions humaines.
Le parti pris est de se réapproprier le sol à l’échelle humaine en créant des lieux de vie, d’échanges et de cheminements permettant d’étendre son champ visuel.
La promenade qui délimite la partie Sud du site est séquencée avec des espaces verts aux aménagements divers reliant les voies douces qui se développent au cœur du site.
Le végétal pénètre et s’entremêle avec le tissu urbain. Les essences et la composition des haies végétales reprennent les principes de la permaculture. Elles sont définies selon 4 familles:
Protectrice pour purifier l’air et fixer l’azote
Ornementale pour apporter parfums et floraisons toute l’année
Nourricière pour la faune et les riverains
Défensive pour éviter toute intrusion dans les espaces privés
Cet étalement procure à la lisière une épaisseur végétale permettant de créer un véritable espace de transition entre le bâti existant et les milieux agricoles et forestiers (site protégé) à proximité.
L’HABITAT GROUPE – Mutualiser les espaces et préserver l’intimité
Dans la première épaisseur, limitrophe au tissu urbain existant au Nord, les logements en bandes apportent une forme de continuité à l’implantation du lotissement présent dans la rue des Bosquets. Son architecture poreuse laisse entrevoir un horizon plus dégagé.
Dans la partie centrale, s'entremêlent habitats intermédiaires et bâtiments collectifs. A l’échelle humaine, leur architecture de structure sur colonne ouvre le champ de vision vers la bordure extérieure.
Dans la dernière partie, au Sud, s’implantent de multiples constructions d’une dimension équivalente à des maisonnettes. Elles sont réunies en petits groupes, surplombent les espaces partagés au sol et permettent de créer des regroupements de familles, tels de petits hameaux.
Le rythme des implantations successives crée un continuum spatial en permettant de densifier généreusement le site.
Ces habitats groupés introduisent une typologie unique de petites maisonnettes regroupées par ilots de 3 ou 4 logements reliés par une passerelle de communication.
Offrir à chaque occupant un cadre intimiste tout en partageant des espaces intérieurs et extérieurs avec l’ensemble des voisins pour faciliter le sentiment d’appartenance et de soutien entre les résidents.
Les constructions surélevées libèrent le champ visuel à l’échelle humaine et créées des espaces mutualisés variés sous les logements: stationnements, massifs floraux, terrasses communes occupent ces lieux reliés par des espaces engazonnés et des potagers.
ETUDE URBAINE : COEXISTANCE DES ESPACES
140 logements, soit 45 logements/hectare (contre 20-25 logements/hectare dans les dernières extensions urbaines) 9 600 m² de surface habitable + 3100 m² de surfaces annexes (tertiaires, silo véhicules, espaces intérieurs partagés…)
44% de la surface est en pleine terre / densité brute 63,8%
Coefficient d’emprise au sol 0,28 / 280 places de stationnements